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Né au Panama en 1988, Hendrik Gonzalez s’inspire de l’ornemental, du folklore, de l’artisanat et des cultures indigènes de son pays. Diplômé d’Arts Plastiques de l’Ecole des Arts de la Sorbonne et actuellement étudiant à l’École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy, il s’intéresse à l’hybridation, à la transformation de la matière et à l’émergence de nouvelles formes. Sa démarche se base essentiellement sur la réappropriation de photographies personnelles et d'images récupérées sur internet qu’il traite alors au travers de différents médiums et gestes. 

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Le travail d’Hendrik Gonzalez consiste par la suite à créer des associations, des résonances et des variations entre différents éléments par leur mise en espace. Il essaie de construire un univers où les formes se présentent sans idée imposée au préalable, par le biais d’expérimentations qui l’amènent à s’immerger dans la recherche du geste et non dans celle du résultat final, laissant ainsi une place au hasard, à l’inconscient et à la liberté au sein de son processus de travail. 

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Pour cette nouvelle version du festival, l’artiste présente une installation dans la cour végétalisée extérieure de La Cité Fertile, faisant dialoguer plusieurs objets transformés issus de la récupération et du recyclage. 

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Le plastique, parmi les déchets collectés et réemployés, prend alors du sens tant que matière que en forme esthétique. Le geste de l’artiste questionne le cycle de vie de cette matière hautement paradoxale, à la fois utile dans ses fonctions protectrices mais également nocive et polluante quand sa trace aujourd’hui bouleverse les habitats naturels. 

L’artiste présente ici « Pilotis », assemblages de plastique, carton, papier et déchets divers qu’il a amalgamés à l’aide de plâtre et de peinture. Avec l’intention de contrarier l’apparente lourdeur de ces structures et de jouer avec les formes organiques de l’espace végétal, il a choisi de les associer à l’une de ses toiles d’étude transformée, découpée et rapiécée qu’il a nommée « Crisalida ».